RESPECT DE L'ENVIRONNEMENT

 

La randonnée pédestre est une discipline sportive qui ne se déroule pas dans un stade ni dans une salle, mais exclusivement en milieu ouvert - en plein air et, le plus souvent, hors des villes. Les espaces naturels que nous parcourons régulièrement avec tant de plaisir sont donc indissociables de l'activité proprement dite, c'est pourquoi, nous devons en prendre soin.

 

Aussi l'article 2 des statuts de Rando Croco Nîmes mentionne-t-il expressément le respect de l'environnement comme une condition essentielle de notre pratique sportive : en d'autres termes, il nous faut, autant que possible, réduire l'impact de nos randonnées sur les sites que nous traversons.

 

Pour atteindre cet objectif vertueux, nous devons porter nos efforts sur les points suivants.

 


COVOITURAGE


Afin de  limiter notre impact sur l'environnement, l'Association encourage les participants à privilégier la pratique du covoiturage.

 


RISQUE D'INCENDIE


Notre engagement à respecter et préserver les espaces naturels nous impose la plus grande vigilance vis-à-vis du risque d'incendie

 

En effet, les pinèdes, les garrigues et autres étendues d'herbes sèches que nous traversons habituellement constituent une couverture végétale particulièrement vulnérable, parce que très inflammable, et qui plus est, fréquemment balayée par des vents violents.

 

C'est ainsi que notre région est régulièrement la proie d'incendies dévastateurs, qui, trop souvent, ont pour origine un comportement humain irresponsable (par exemple, des mégots de cigarette abandonnés n'importe où, ou jetés par la fenêtre des voitures) - quand il ne s'agit pas purement et simplement d'actes criminels.

 

C'est pourquoi, nous devons impérativement faire preuve de la plus grande prudence lorsque nous évoluons dans ces zones sensibles - surtout en période de grand vent et de sécheresse estivale. Rappelons à cette occasion qu'en de telles circonstances, il est interdit de fumer ou d'allumer des feux

 


À PROPOS DES ESPÈCES ANIMALES ET VÉGÉTALES


Randonner de manière responsable, c'est aussi prendre soin des espèces animales et végétales, autrement dit :

- Éviter de déranger les animaux sans raison, surtout en période de reproduction ;

- Suivre les sentiers indiqués et ne pas piétiner inutilement les étendues végétales, surtout lorsqu’il s’agit d'espaces privatifs (vignes, cultures, jardins, etc.) ou de sites protégés ;

- Ne rien ramasser dans de telles zones ;

- Ne pas toucher aux espèces protégées, même dans les espaces publics ;

- Lorsque une cueillette raisonnable est autorisée dans les espaces publics (thym, asperges, champignons, figues, etc.), veiller à couper proprement, sans arracher la racine des plantes, ni saccager la végétation.

 


DÉCHETS


En ce qui concerne nos déchets, le principe est très simple :

Nous devons rapporter dans nos sacs tout ce que nous avons su apporter avec nous.

Par conséquent, nos déchets ne doivent jamais être laissés sur place, ni brûlés (cf. supra : Risque d'incendie), et ce, quelle que soit la nature des déchets en question.

 

Il est évident que nos déchets non-alimentaires doivent impérativement réintégrer nos sacs (papiers gras, accessoires jetables, mouchoirs de papier, bouteilles en plastique ou en verre, emballages divers, etc.)

 

Pour autant, les déchets alimentaires (peaux d'orange, écorces de melon, os de poulet, etc.) ne doivent en aucun cas être abandonnés sur place, même s'il s'agit de matières biodégradables. Si nous souhaitons qu'un site de pique-nique reste agréable et accueillant, les déchets alimentaires doivent aussi être emportés.

En effet, qui souhaiterait bivouaquer au milieu des peaux de saucisson et des sacs de chips abandonnés par les randonneurs qui nous ont précédés ?

 


DÉJECTIONS


De préférence, nous devons faire nos besoins naturels dans des lieux suffisamment éloignés des pistes, des aires de pique-nique et des cours d'eau.

 

Remarques concernant les déjections

 

1) Chaque fois que c'est possible, nos dépôts doivent être enterrés ou, faute de mieux, recouverts de cailloux. Il existe de petites truelles spécialement conçues pour creuser facilement à 10 ou 20 cm de profondeur (cf. illustrations).

 


2) Le papier hygiénique est préférable aux mouchoirs de papier, parce qu'il se dégrade plus rapidement.

 

3) Une fois souillé, le papier ayant servi à s'essuyer pour l'occasion doit subir le même traitement que les déjections, ou bien être emporté dans des sacs plastiques, faute de quoi, le vent se chargera de le disséminer dans toutes les directions.

Convenons qu'il est préférable de laisser d'autres souvenirs aux randonneurs qui, après nous, passeront par là !...

 


CONCLUSION


Pour mieux contribuer à la protection de notre environnement, n'hésitons pas à partager avec nos proches ces recommandations et ces règles de bon sens.