ÉQUIPEMENT DU RANDONNEUR

 

Il faut un minimum d'équipement pour qu'une randonnée reste un plaisir du début à la fin.

C'est pourquoi quelques règles de base doivent impérativement être respectées, car nos animateurs refuseront systématiquement la présence d'un participant (extérieur ou adhérent) dont l'équipement leur paraîtra inadapté - ceci concerne essentiellement les chaussures, mais pas seulement.

 


CHAUSSURES DE RANDONNÉE


La paire de chaussures de randonnée étant l'élément indispensable de notre équipement, un participant qui en est dépourvu ne sera en aucun cas autorisé à marcher avec nous.

 

1) Achat :

Les chaussures de randonnée - de préférence, à tige montante - constituent donc l'achat prioritaire. Il faut essayer d'estimer au plus juste l'usage prévu (type de randonnée, nature du terrain traversé, conditions climatiques probables, etc.), et ne pas hésiter à demander conseil lors des essais afin de trouver la paire de chaussures adaptée à ses besoins. 

 

2) Précaution concernant les lacets :

Les lacets peuvent être à l'origine de chutes diverses. Il faut par conséquent les nouer avec soin et veiller à les rentrer sous la languette de chaque chaussure pour empêcher les boucles de s'accrocher (à l'autre chaussure, par exemple). 

 

3) Précaution concernant le covoiturage :

Voir la remarque E de la page Covoiturage : Recommandations concernant les chaussures de randonnée.


VÊTEMENTS


Le randonneur doit évidemment se protéger des intempéries, à savoir : de la chaleur et du soleil pendant l'été, et pendant l'hiver, du vent, de la pluie et du froid.

 

Concernant les variations thermiques, il est admis que le système trois-couches permet la meilleure des protections. C'est la façon la plus performante de s'habiller, pour se protéger du froid lors d'activités physiques. L'idée étant de pouvoir ajouter ou retirer des "couches" en fonction de la température extérieure et de l'intensité de l'effort.

 

1) Première couche : 

Élément de base du système, la première couche est constituée d'un sous-vêtement. Porté près du corps, le sous-vêtement est un important facteur de protection thermique. On a d'ailleurs plus chaud avec juste un sous-vêtement bien ajusté, qu'avec un sweat ou un pull plus épais, mais moins près du corps, qui laisse circuler de l'air froid. L'autre raison d'être du sous-vêtement près du corps, est sa respirabilité : en effet, il évacue l'humidité captée près du corps vers l'extérieur. En restant au sec, le corps reste au chaud ! Le coton, vous l'avez compris, doit être proscrit, car il garde l'humidité et sèche moins vite.

 

2) Deuxième couche :

Le deuxième couche (l'enveloppe intermédiaire) conserve la chaleur, tout en étant respirante (toujours le transfert de l'humidité). Il s'agira, par exemple, d'un pull ou d'une veste en tissu polaire.

 

3) Troisième couche :

La troisième couche (l'enveloppe extérieure) est constituée par une veste, qui doit être à la fois coupe-vent et imperméable à la pluie, mais respirante (transfert d'humidité, encore...)

 


SAC À DOS


Le sac à dos est un accessoire incontournable du randonneur : il permet d'emporter avec soi un certain nombre d'effets, tout en laissant les mains libres. Sa taille et son volume doivent être adaptés au type de randonnée envisagé, et il doit être judicieusement rempli.

 

1) Nature du contenu :

a) Éléments indispensables

- Vêtements, en fonction de la saison ou des prévisions météorologiques : veste ou tee-shirt chaud en polaire, coupe-vent, cape de pluie, protège-sac, casquette ou chapeau (cf. ci-dessus) ;

- De l'eau, en quantité suffisante (en hiver, au moins un litre d'eau ; en été, au moins le double...) et de la nourriture (pique-nique, plus éventuellement, des barres énergétiques, des fruits secs, etc.) : cf. page Condition physique ;

- Sacs-poubelles, pour le respect de l'environnement.

b) Éléments recommandés

- Petite trousse à pharmacie (pansements tout prêts...) ;

- Papier toilette (cf. Respect de l'environnement) ;

- Selon les besoins et les circonstances : lotion solaire haute protection, stick pour les lèvres, lunettes de soleil, couteau...

 

2) Répartition du contenu :

Le contenu du sac à dos doit être adapté à la randonnée, la charge devant se rapprocher au maximum du dos. Ce qui pèse le plus lourd doit donc être rangé au milieu du sac, qui sera ajusté au moyen des bretelles réglables : les différentes sangles et ceintures permettent de mieux répartir la charge et de soulager les épaules. Si le sac a des poches de côté, il ne faut pas oublier de les équilibrer.

 

3) Cas particulier des séjours itinérants (trekking ou trek) :

Pour les séjours itinérants, il faut consulter les documents associés au séjour concerné, et, en cas de doute, interroger l'animateur chargé des randonnées.

 


BÂTONS DE RANDONNÉE


Les bâtons de randonnée (ou bâtons de marche) sont-ils indispensables, ou non ?

 

Les bâtons optimisent le déplacement en permettant d'obtenir une meilleure répartition du travail musculaire. Ils permettent d'économiser 20 % du poids sur les articulations, hanches et genoux (cotation T1 ou T2). Ils facilitent également la stabilité en terrain difficile (cotation T3).

 

Cependant, lorsque le franchissement d'un passage nécessite l'utilisation des mains pour s'accrocher aux rochers, aux branchages, ou à toute sorte de dispositif de sécurité (corde échelle, rampe...), les bâtons peuvent s'avérer gênants, et il convient alors de les replier (cotation T4 ou T5). C'est ainsi que certains randonneurs préfèrent s'en passer.

 

Par conséquent, l'utilisation des bâtons de randonnée est avant tout affaire d'habitude et relève des préférences de chacun : ils sont donc recommandés, mais nullement obligatoires.

 

ATTENTION !

a) Le randonneur tenant ses bâtons dans la main sans les utiliser, doit impérativement veiller à ce que la pointe de ceux-ci soit orientée vers l'avant (et non vers l'arrière), ceci, pour la sécurité des participants qui évoluent derrière lui.

b) Au cours d'une randonnée, il est vivement déconseillé de passer les mains dans les dragonnes (les sangles attachées au sommet de chaque bâton). En effet, dans une telle position, un bâton, en cas de chute, peut rester coincé (entre des rochers, des branchages, etc.) et entraîner ainsi de graves lésions à la main ou au poignet du randonneur.